Plus de 11.600 Belges ont été saisis sur salaire en 2012, soit une hausse de 40% en comparaison avec le début de la crise économique en 2008, rapportent mardi Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen sur base des chiffres de SD Worx, qui représente un quart du marché.
La rétention de salaire semble ne plus être un phénomène marginal. “Ce sont surtout les propriétaires, les hôpitaux et les opérateurs de téléphonie mobile qui revendiquent leur argent de cette manière”, explique Dirk van Bastelaere, porte-parole de SD Worx. Par un jugement d’un tribunal, un créancier peut ainsi obliger quelqu’un à payer sa dette. Un huissier sera alors chargé de signaler ce jugement à l’employeur.
La saisie sur salaire n’est possible que chez les personnes gagnant plus de 1.059 euros par mois. Elles doivent alors parfois s’acquitter jusqu’à 20% de leur salaire. Si, en 2012, 11.610 Belges ont été saisis sur leur salaire, ils n’étaient que 8.303 en 2008, soit 40% de moins.
Une telle hausse s’explique par des entreprises et des banques qui réagissent plus rapidement lorsqu’un ou plusieurs paiements qui leur sont dus se font attendre.
