Les nouvelles mesures fiscales plombent déjà les ventes de voitures en Belgique, dénonce Federauto, qui exige du gouvernement Di Rupo qu’il mette en place un “véritable plan de relance des secteurs automobiles”.
Les mesures fiscales prises “à la hâte” par nos gouvernants fin 2011 “ont encore assombri les résultats d’un exercice qui ne s’annonçait déjà pas très prometteur pour les secteurs dont Federauto défend les intérêts”, dénonce la Confédération du commerce et de la réparation automobiles et des secteurs connexes, qui regroupe 15 groupements actifs dans cinq secteurs.
“Se relevant avec énormément de peine des effets de la crise” de 2008, ces secteurs avaient “espéré pouvoir construire sur les maigres acquis de l’année dernière et envisager une amorce de relance. Et de fait, certains indicateurs semblaient permettre un relatif optimisme.”
Parmi ces résultats encourageants, citons le nombre d’emplois qui, “sans atteindre le chiffre de 89.618 enregistré en 2008, avait néanmoins repassé la barre des 88.500 unités, soit une augmentation légèrement supérieure à 1 % par rapport à 2010”. Mais aussi le chiffre d’affaires global de ces secteurs qui, “en passant de 93,374 milliards en 2010 à 99,295 milliards en 2011, laissait également entrevoir une amélioration des activités”.
Une amélioration toutefois “directement tempérée par des marges de vente brute beaucoup trop faibles”, nuance d’emblée Federauto : “Phénomène particulièrement préoccupant dans le secteur du négoce et de la réparation automobile, le rendement des activités avoisine seulement les 3 %, valeur qui entretient la précarité des entreprises que regroupent ces secteurs, surtout après le mise en place des nouvelles mesures fiscales prises par le gouvernement Di Rupo.”
Les mesures en question “ont déjà, comme le montrent clairement les immatriculations enregistrées depuis le début de l’année, un effet négatif sur le négoce, pointe la confédération. De fait, véhicules neufs et véhicules de seconde main confondus, la réduction des ventes est de l’ordre de 6 % par rapport à la même période en 2011. Et les perspectives ne sont guère plus réjouissantes…”
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