Les “faux chômeurs” en net recul

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En cinq ans, le nombre de fraudeurs aux allocations de chômage a reculé de 17.000 en 2008 à 3.000 l’an dernier.

De Standaard a interrogé Wouter Langeraert, qui coordonne au siège de l’Onem le travail des contrôleurs sur le terrain. Selon lui, la diminution drastique des cas de fraude ne doit rien au hasard. “Chacun de nos collaborateurs a reçu pour mission de se montrer particulièrement attentif aux abus. Par ailleurs, nous avons mis sur pied un échange intensif de données avec les autres services de sécurité sociale, via la Banque Carrefour par exemple ou encore avec l’Inami”,expique-t-il.

Les syndicats jouent aussi un rôle au niveau préventif. Leurs caisses de paiement des allocations peuvent prendre des responsabilités accrues dans le processus d’obtention de ces allocations, ce qui permet d’éviter des cumuls interdits beaucoup plus rapidement que par le passé.

La lutte contre la fraude a aussi été renforcée en ce qui concerne la situation familiale des demandeurs. Un cohabitant perçoit en effet moins d’indemnités qu’une personne isolée. L’Onem recoupe donc désormais ses informations avec celles du Registre national.

D’après De Standaard, il est très difficile pour l’Etat de récupérer les allocations indûment perçues car les personnes concernées se trouvent souvent dans des situations financières difficiles et ne peuvent généralement pas rembourser.

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