Les Belges se tournent vers le seconde main pour des raisons financières

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En Belgique, plus d’un francophone sur quatre (26,5%) déclare s’être tourné vers les achats de seconde main pour des raisons financières aux cours des 12 derniers mois, selon une enquête publiée jeudi par 2ememain.be, Cash Converters et le réseau de magasins Kringwinkel. Ils étaient 11,2% l’année précédente, ce qui représente une forte augmentation.

À la question “Pourquoi achetez-vous en seconde main?”, 64% des Belges francophones ont répondu que c’était “bon pour leur porte-monnaie”. Près d’un sur trois (32,7%) le fait par pur plaisir, tandis que 33,2% évoquent des raisons environnementales. Certains recherchent des objets originaux et introuvables neufs (15,7%) et, enfin 26,5% déclarent ne pas avoir le choix pour des raisons financières, révèle l’enquête menée auprès de 2.000 Belges.

Seuls 11,2% des Belges francophones achetaient en seconde main par manque de moyens, il y a un an. Cette augmentation s’observe également en Flandre mais en de moindres proportions: un Flamand sur sept (14,7%) a effectué au moins un achat d’occasion contre 5,7% l’année précédente, selon cette enquête.

Les vêtements, en tête des ventes

Les acheteurs de seconde main ont dépensé en moyenne 119,4 euros au cours des 12 derniers mois. Dans le classement des cinq types d’articles les plus achetés par les francophones, les vêtements arrivent largement en tête (47,9%). Viennent ensuite les livres et les BD (24,7%), suivis par les jouets (21%) et les meubles (15,6%). Les objets décoratifs ferment la marche (13,6%).

Les moins de 34 ans (49,8%) et les femmes (40,2%) sont les plus gros consommateurs et consommatrices d’articles d’occasion, précise encore l’enquête.

“En période de crise financière, les personnes les moins fortunées disposent d’un filet de sécurité” grâce au marché de seconde main, se réjouit Eva Verraes, directrice du collectif Herw!n, actif dans le secteur de l’économie sociale et circulaire.

Stephan Bartholomeus, directeur commercial des Petits Riens, rejoint son homologue flamande mais insiste également sur l’aspect durable et éthique de l’achat en seconde main. “Depuis une certain temps, la fripe représente une alternative tendance à la ‘fast fashion'”, conclut-il.

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