Le “printemps arabe” effraie les investisseurs

© EPA

Les investissements directs dans les pays arabes devraient chuter d’une bonne dizaine de milliards de dollars cette année, notamment les nations du fameux “printemps arabe”. D’autres, en revanche, tireront leur épingle du jeu malgré la crise.

Le flux des investissements directs devrait se rétracter de 17 % en 2011 dans les pays arabes, notamment ceux qui ont connu des soulèvements ou des troubles, selon les projections de l’Arab Investment & Export Credit Guarantee Corp, publiées mardi.

Ces investissements ne doivent atteindre que 55,1 milliards de dollars en 2011, contre 66,2 milliards de dollars en 2010, indique cet organisme panarabe basé au Koweït.

L’Egypte connaîtra la baisse la plus importante : 0,5 milliard de dollars en 2011, contre 6,4 milliards de dollars, soit un recul de 92 %. Les investissements doivent par ailleurs reculer de 87 % en Libye et de 65 % en Syrie, qui n’aura que 0,5 milliard de dollars en 2011 (contre 1,4 milliard en 2010). Ils doivent également baisser de 36 % et de 21 % respectivement à Bahreïn et en Tunisie.

Sept des pays arabes connaîtront toutefois un phénomène inverse. L’Arabie Saoudite, surtout, attirera 29 milliards de dollars en 2011, contre 28,1 milliards de dollars en 2010. Ces investissements doubleront en Irak, à 3,5 milliards en 2011.

De manière générale, ces investissements sont en recul en raison de la crise mondiale. Ils sont passés de 95 milliards en 2008 à 66,2 milliards en 2010.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content