Outre la lutte contre la fraude fiscale, le Benelux s’oriente cette année également vers la lutte contre la fraude sociale transfrontalière dans l’horeca, l’immobilier et la construction, a indiqué son secrétaire général adjoint Luc Willems mardi, à l’occasion de la présentation du rapport 2009 et du plan annuel 2010 de l’institution.
Outre la lutte contre la fraude fiscale, le Benelux s’oriente cette année également vers la lutte contre la fraude sociale transfrontalière dans l’horeca, l’immobilier et la construction, a indiqué son secrétaire général adjoint Luc Willems mardi, à l’occasion de la présentation du rapport 2009 et du plan annuel 2010 de l’institution.
Cette orientation a été prise à la demande du secrétaire d’Etat belge à la lutte contre la fraude Carl Devlies, selon M. Willems.
Il s’agit notamment d’éviter d’enfreindre certaines dispositions légales d’un des trois pays lors d’opérations transfrontalières et de menacer ainsi la validité des enquêtes.
En matière de fraude fiscale, l’un des premiers grands succès engrangés par l’institution a été la lutte contre la fraude aux produits pétroliers via des importations et exportations fictives. Cette lutte a rapporté 200 millions d’euros aux trois pays. Les call-centers et ventes de voitures sont également dans la ligne de mire de l’institution.
Par ailleurs, le Benelux oeuvre à la création d’un corps d’officiers de liaison commun, qui permettra notamment des économies d’échelle, comme cela a déjà été testé dans les Balkans.
Le meurtrier de Joe Van Holsbeeck, victime d’une agression au couteau pour un lecteur MP3 à la gare centrale de Bruxelles en 2006, avait été arrêté en Pologne avec l’aide de l’officier de liaison néerlandais dans ce pays, a rappelé M. Willems.
L’énergie (sécurité d’approvisionnement, accord avec France et Allemagne sur un marché couplé et les parcs éoliens off-shore) ainsi que l’emploi transfrontalier constituent d’autres sujets d’avenir pour le Benelux.
Trends.be, avec Belga
