La N-VA obtient une majorité absolue auprès des chefs d’entreprise flamands

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Créditée de 52,3 % des voix, la N-VA est de loin le parti le plus populaire parmi les chefs d’entreprise flamands. Selon une enquête réalisée par Trends, les CEO et dirigeants d’entreprise plébiscitent également Bart De Wever comme premier ministre ou Kris Peeters à la rigueur.

Pour les chefs d’entreprise flamands, Elio Di Rupo est donc persona non grata au 16 rue de la Loi après les élections du 25 mai.

Les entrepreneurs et CEO flamands qui ont participé à l’enquête exclusive de Trends attribuent un score de 3,8 sur 10 au gouvernement Di Rupo. Le premier ministre obtient un faible 3,9. 76,7 des répondants s’opposent à un second gouvernement Di Rupo et 78 pour cent ne veulent plus du socialiste wallon comme premier ministre. Les résultats sont analogues à une enquête menée par Trends fin 2013. Le gouvernement flamand Peeters II est nettement plus apprécie. Il obtient un score de 5,7 sur 10. Kris Peeters (CD&V) lui-même se voit gratifier d’un 5,9.

La N-VA gagne haut la main

L’évaluation des gouvernements réalisée par les entrepreneurs se traduit également dans leur comportement électoral. Si les élections fédérales avaient lieu aujourd’hui, 52,3 pour cent voteraient pour la N-VA. L’Open VLD suit loin derrière avec 19,8 pour cent, le CD&V remporte 10 pour cent et les scores des autres partis sont négligeables.

Pour les élections flamandes, la N-VA récolte 51,8 pour cent des voix auprès des CEO et dirigeants d’entreprise. L’Open VLD totalise 16,9 pour cent, le CD&V 13,8 ce qui est un peu mieux qu’au niveau fédéral et provient probablement de “l’effet Kris Peeters”.

De Wever premier ministre

À la question “qui est la personne la plus appropriée pour diriger le prochain gouvernement fédéral”, les participants citent le président de la N-VA Bart De Wever (40,5%) et Kris Peeters (CD&V) (22,6%). Bien qu’à distance respectable, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) occupe la troisième position.

Kris Peeters reste le candidat préféré pour diriger le gouvernement flamand (31,6 pour cent des répondants désirent qu’il reste à son poste) même s’il est talonné par Bart De Wever (30,8%). L’écart avec le numéro trois, la présidente de l’Open VLD Gwendolyn Rutten (12%) demeure important.

Contributions d’employeurs moins élevées

Tout comme dans l’enquête précédente, l’amélioration de la compétitivité s’avère fondamentale pour les CEO et les entrepreneurs: 76 pour cent d’entre eux estiment que ce thème est prioritaire. Il est suivi par une baisse des charges salariales (75%), un état plus efficace (64%) et des impôts moins élevés (48%). Une nouvelle réforme de l’état – prioritaire pour 12 pour cent des participants – clôt la liste.

À la question de la façon dont il faut compenser les charges salariales moins élevées, 92 pour cent se disent en faveur d’une baisse des dépenses publiques. Seuls 26 pour cent sont tentés par des impôts supplémentaires.

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