La fin de la taxe de circulation ?

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Dès le 1er janvier 2011, la Flandre se chargera elle-même d’encaisser les taxes de circulation, mais ni la Wallonie ni Bruxelles. De plus, les primes “écologiques” varient déjà en fonction des régions. Cette complexité “n’est qu’un prétexte pour des taxes plus élevées”, selon Touring.

Touring veut supprimer les taxes de circulation et de mise en circulation, annonce-t-elle dans un communiqué publié mercredi. Face à la multiplication des règles et primes, l’organisation de défense des automobilistes plaide pour la “mise en place d’un système uniforme” à toutes les régions du pays et la taxation de “l’usage d’un véhicule et non pas son achat ni sa possession”.

Actuellement, toute personne qui achète un véhicule neuf ou d’occasion doit payer une taxe de mise en circulation basée sur la puissance et l’ancienneté du véhicule. A côté de cela, le propriétaire d’un véhicule immatriculé règle chaque année une taxe de circulation, qui varie également en fonction de la puissance du moteur.

La taxe de circulation est un impôt régional mais c’est le pouvoir fédéral qui en assure actuellement la perception. Dès le 1er janvier 2011, la Flandre se chargera elle-même d’encaisser les taxes de circulation, mais pas la Wallonie ni la Région bruxelloise. De plus, les primes “écologiques” varient déjà en fonction des régions.

Cette complexité “n’est qu’un prétexte pour des taxes plus élevées” et fait que les automobilistes ne s’y retrouvent plus, selon le communiqué de Touring, qui paraît alors que les contrôles du paiement de la taxe de circulation ont été intensifiés depuis juillet.

Trends.be, avec Belga

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