La FEB plaide pour un saut d’index

© belga

Selon la FEB, la forte hausse des coûts salariaux en 2022 devra être freinée avec une modération salariale à plus long terme. L’organisation patronale flamande Voka a aussi plaidé pour un saut d’index.

Le handicap salarial des entreprises belges menace de s’accroître. La FEB plaide pour un saut d’index.

La fédération des entreprises de Belgique s’inquiète du rapport de la Banque Nationale de Belgique (BNB) qui met en garde contre une hausse jamais vue des coûts salariaux en 2022 à 4,5% et une accentuation du handicap salarial de 2,5 à 3%. Mais, selon la BNB, il ne s’agira que d’un phénomène temporaire. Les salaires dans les pays voisins augmenteront aussi et a plus long terme le fossé salarial restera sous contrôle.

“L’optimisme de la BNB quant à la rapidité avec laquelle la croissance des coûts salariaux sera rattrapée est frappant”, a déclaré Edward Roosens, économiste en chef de la FEB.

Selon la FEB, les entreprises belges seront structurellement impactées au niveau de la concurrence. “En Belgique, la hausse des coûts salariaux via l’indexation est directe et complète, dans les pays voisins elle est partielle et se fait avec retard”.

La forte hausse des coûts salariaux en 2022 devra être freinée avec une modération salariale à plus long terme, prédit la FEB. Elle plade pour un saut d’index. L’organisation patronale flamande Voka a aussi plaidé pour un saut d’index.

Partner Content