L’emploi anversois sera le plus touché par le Brexit

Si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne l’année prochaine, c’est principalement l’emploi anversois qui subira un véritable choc, ressort-il d’une étude de l’université de Louvain (KU Leuven) relayée samedi par De Tijd et L’Echo.

En Belgique, c’est essentiellement la Flandre qui risque gros après le Brexit. Elle est particulièrement exposée via le trafic des marchandises qui transitent par les ports d’Anvers et de Zeebruges.

Dans la province d’Anvers, 7.900 emplois sont menacés, soit une perte deux fois plus importante que lors de la fermeture d’Opel Anvers en 2010 (3.800 emplois perdus). En cas de Brexit “doux”, 1.942 jobs passeraient à la trappe.

En chiffres relatifs, c’est la Flandre occidentale qui serait la plus impactée, avec 1,3% des emplois menacés.

A l’échelle du pays, un Brexit “dur” pourrait coûter jusqu’à 42.000 emplois et 2,4% de croissance à la Belgique. Les secteurs les plus touchés par ce scénario du pire seraient l’alimentation et les boissons, les services administratifs, le textile ainsi que les professions juridiques. Quelque 10.000 emplois et 0,6% de croissance s’évaporeraient en cas de Brexit “doux”.

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