“Il est indispensable que les recettes de la taxe kilométrique soient reversées aux infrastructures routières”

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Le secteur de la construction plaide mardi, dans un communiqué, pour que les recettes issues du prélèvement kilométrique, qui sera introduit en 2016 pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes, soient affectées exclusivement à l’entretien et au développement des infrastructures.

“Ce sont les infrastructures routières qui généreront les revenus du prélèvement kilométrique. Il est donc indispensable que les recettes relatives à cette nouvelle taxe soient essentiellement reversées à l’outil générateur de ce nouveau revenu”, soulignent la Confédération Construction Wallonne (CCW), la Confédération Construction Flamande (VCB) et la Confédération Construction Bruxelles-Capitale (CC-BH) dans leur communiqué commun.

Selon ces dernières, les recettes doivent dès lors servir à l’entretien, à la construction et au développement des infrastructures régionales de transport “qui sont à l’heure actuelle mal entretenues et victimes d’un sous-investissement permanent”.

Par ailleurs, la Confédération Construction demande qu’une exemption soit prévue dans ce système de taxe kilométrique pour les véhicules du secteur de la construction “qui sont considérés comme des outils de travail”. “L’objectif du prélèvement kilométrique est d’optimiser le transport de marchandises. Cependant, la notion de marchandise a été étendue dans la législation à la notion d’outils. La Confédération Construction rappelle que les véhicules de chantier de construction sont les outils de travail des entreprises. Ils contiennent tant le matériel que les matériaux nécessaires à l’exécution de sa mission”, explique-t-elle.

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