Faire tomber le gouvernement? “On n’est pas dans cet esprit-là”

Marc Goblet secrétaire général de la FGTB. © BELGA

Le secrétaire général de la FGTB, Marc Goblet, a déclaré lundi matin sur les ondes de Bel RTL, ne pas vouloir faire tomber le gouvernement fédéral. Il a toutefois réitéré ses menaces d’un nouveau plan d’actions en janvier si le gouvernement et les employeurs restent enfermés “dans la même logique d’autisme que celle que l’on connaît aujourd’hui”.

Interrogé sur son éventuelle volonté de faire tomber le gouvernement Michel, Marc Goblet a répondu que ce n’est “absolument pas le cas” et que le gouvernement “a été élu démocratiquement”. “On n’est pas dans cet esprit-là. Le gouvernement ne tombera pas nécessairement par nous. Il pourra très bien tomber par des dissensions internes”, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de la FGTB a laissé entendre que la porte de la concertation sociale restait entrouverte, après une première réunion du Groupe des 10 la semaine dernière et avant une nouvelle réunion des partenaires sociaux ce mercredi. Mais il n’exclut pas davantage la tenue de nouvelles actions.

“Nous allons chercher d’abord les voies pour relancer la concertation mais si on doit vérifier qu’on est toujours dans la même logique d’autisme que celle qu’on connaît aujourd’hui de la part du gouvernement et des patrons, alors nous n’aurons pas d’autre alternative que de devoir redéfinir un plan d’actions à partir de janvier”, a-t-il averti.

Regrettant l’absence, pour l’heure, de toute marge de négociations, le secrétaire général de la FGTB a réitéré la demande du front commun syndical que “l’on rende aux interlocuteurs sociaux la négociation” sur la formation des salaires et les aménagements de fin de carrière. Le front commun réclame en outre “un plan de relance, des services publics de qualité et une fiscalité plus juste qui met à contribution le capital”.

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