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Et si Donald Trump ne voulait pas être président?

Selon un analyste financier bien connu à Paris, Donald Trump ne roule que pour sa marque TRUMP. Une marque qu’il compte valoriser financièrement sir Hillary Clinton est élue.

Dans la course à la présidentielle américaine, un lecteur assidu des médias aurait tendance à se dire que l’affaire est pliée. A en croire les derniers sondages, c’est Mme Hillary Clinton qui va gagner haut la main l’investiture à la Maison Blanche le 8 novembre prochain.

Mais Hillary Clinton n’est pas à l’abri d’un coup du sort, d’un coup du destin. Dans son cas, les zones de dérapages ne manquent pas. Elles peuvent passer par un nouveau scandale lié à sa messagerie privée – non cryptée – et qu’elle a utilisée lorsqu’elle était en fonction, en passant par sa santé défaillante ou encore par un acte terroriste considérable commis sur le sol américain et qui pourrait donner un avantage à Donald Trump, considéré à tort ou à raison comme plus ferme qu’elle sur ces questions. Par ailleurs, l’affaire du Brexit montre que jusqu’au dernier moment, rien n’est jamais garanti.

Quant à Donald Trump, Marc Fiorentino, un analyste financier à Paris, avance la thèse surprenante qu’il ne veut pas être président. Selon Fiorentino, Donald Trump a été surpris de gagner les primaires républicaines. Il est surpris des scores qu’il obtient dans les sondages. Il est surpris, car il n’a aucune ambition politique. C’est un homme d’argent, et sa seule obsession depuis le départ de sa carrière, c’est sa marque : TRUMP. Une marque qu’il a toujours cherché à valoriser et en investissant le moins d’argent possible. Et quel est le meilleur moyen de valoriser sa marque que de se présenter aux élections présidentielles américaines ?

En clair, il utilise la politique pour valoriser sa marque et non pas l’inverse comme on l’écrit souvent. Selon cet analyste financier, Donald Trump a déjà défini sa cible : la classe moyenne blanche. Il n’a pas besoin des latinos, ni des afro-américains. Ce qui lui importe, c’est la classe moyenne blanche qui est un marché captif et qui achètera sa marque. En clair, si Hillary Clinton gagne les élections alors qu’elle est détestée par la population américaine, Donald Trump pourrait lancer une activité très lucrative, dans les médias, sans doute.

Marc Fiorentino nous demande d’imaginer un TRUMP news qui serait suivi par des millions et de millions de membres de la classe moyenne blanche américaine, des gens dévoués à sa cause, à ses idées et qui vomissent littéralement Mme Clinton. Voilà bien une clientèle de téléspectateurs captifs et générateurs de centaines de millions de dollars de publicité. Mais bon, Donald Trump n’est pas à l’abri d’une erreur de Mme Clinton et il pourrait gagner les élections, ce qui n’arrangerait pas ses affaires. Je ne sais pas si cette thèse est folle mais je la trouve intéressante et pas idiote du tout.

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