Davos: les petites phrases des grands de ce monde (mercredi)

Emmanuel Macron à Davos © Reuters

Pas de “pitié” pour Merkel, la France de Macron “is back” et les Etats-Unis rassemblent “leurs troupes”: les responsables réunis dans la très chic station de ski de Davos ont fourbi leurs arguments mercredi à la veille de l’arrivée très attendue de Donald Trump.

‘France is back’

“France is back”, “la France est de retour” – Le président français Emmanuel Macron, dans un discours de près d’une heure, a aussi réclamé au gotha économique un “nouveau contrat mondial” face à une mondialisation “qui tire le monde vers le bas”.

Eloge du ‘dollar faible’

“Evidemment un dollar plus faible est bon pour nous, c’est bon car cela a à voir avec le commerce et les opportunités” – Ce commentaire du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, interprété par les marchés comme un feu vert à un repli de la devise américaine pour doper les exportations du pays, a fait plonger le billet vert.

Les Etats-Unis ‘montent au front’

“Cela fait un bon moment qu’il y a des guerres commerciales. La différence aujourd’hui, c’est que les troupes américaines montent au front” – Le secrétaire au Commerce Wilbur Ross a usé de la métaphore belliqueuse.

Le commerce ‘pas une arme’

“Il est si facile de lancer une guerre commerciale, mais si difficile d’arrêter les dégâts qu’elle entraîne. N’utilisez pas le commerce comme une arme, mais comme une solution pour résoudre les problèmes”. – Le patron du géant chinois Alibaba, Jack Ma, un habitué de Davos, a mis en garde l’administration américaine contre les dangers d’une bataille commerciale lancée à la légère.

Merkel pas à plaindre

“Ne vous apitoyez donc pas sur mon sort, s’il vous plaît”. – La chancelière allemande Angela Merkel, agacée par la sollicitude du fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, devant les “temps difficiles” traversés par celle qui a si souvent été couronnée “femme la plus puissante du monde”.

Des golfs au Zimbabwe

“Si je voyais le président Trump je lui dirais: +Oh Mr le Président, le Zimbabwe est ouvert aux affaires. Je sais que les Américains aiment jouer au golf, venez construire des golfs, construire des hôtels+” – Le nouveau président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, au pouvoir depuis deux mois, très en verve pour tenter de convaincre les investisseurs que la page Mugabe est tournée.

‘Et Bri-Bri ?’

“Et Bri-Bri, elle ne vient pas ?” – Un gendarme suisse regrettant l’absence aux côtés d’Emmanuel Macron de son épouse Brigitte. Melania Trump ne fera pas non plus le déplacement à Davos, qui a pourtant renoué avec le soleil mercredi.

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