Covid: plus de 60% des professions libérales en difficulté financière face au nouveau confinement
Quelque 65% des titulaires de professions libérales ont du mal à faire face financièrement au deuxième confinement, indique mercredi une enquête du SNI (Syndicat Neutre Pour Indépendants) et de l’UNPLIB (Union des professions libérales et intellectuelles de Belgique). Trois répondants sur quatre estiment pouvoir tenir au maximum 3 mois.
Selon l’enquête réalisée auprès de plus de 1.300 professionnels, près de 60% des titulaires de professions libérales constatent une diminution importante du nombre de rendez-vous et dès lors du chiffre d’affaires. “Malgré cela, ils n’ont droit à aucune aide, puisqu’ils ne sont pas fermés par décision du gouvernement, alors que pour la plupart d’entre eux, la clientèle/patientèle est en chute libre”, ajoutent le SNI et l’UNPLIB. “Près de 8 sur 10 préconisent un renforcement des règles sanitaires. Il est dès lors essentiel de prévoir une mise à l’arrêt, même volontaire, de toutes les activités à risque et des soins non-urgents.”
Les organisations souhaitent le rétablissement d’un droit passerelle pour les professions touchées. Elles indiquent avoir rencontré le ministre des Indépendants David Clarinval pour lui faire part de leurs inquiétudes.
Près de 25% des professionnels interrogés indiquent par ailleurs avoir été contaminés ou avoir été en quarantaine à cause du coronavirus. Plus de la moitié d’entre eux se disent également plus anxieux qu’avant la crise en raison des problèmes financiers, de l’aspect sanitaire mais aussi des contrariétés administratives.