Action au port d’Anvers pour le boycott du pétrole russe

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Une centaine d’Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental ‘Rise for Climate’, samedi à Anvers afin de mettre fin à l’approvisionnement de l’énergie russe en Belgique.

“Ce n’est que lorsque les livraisons cesseront que la Russie négociera sérieusement”, affirme la responsable de l’association ‘Promote Ukraine’, Anna Melenchuk. Selon l’organisation, le boycott du pétrole et du gaz russes est le seul moyen d’arrêter la guerre. Les manifestants regrettent que malgré les sanctions, les questions du pétrole ou du gaz n’aient pas été abordées.

“M. Poutine ne prend uniquement en compte les décisions européennes qui concernent l’énergie. S’il n’y a pas d’élan en faveur d’un embargo maintenant, quand le fera-t-on?”, s’est insurgée Mme Melenchuk. “Oui, vous le ressentirez au niveau de votre portefeuille, mais nous devons oser faire des sacrifices”, d’après elle.

Le responsable de l’association ‘Rise for Climate’, Larry Moffet, a indiqué que l’Ukraine était un allié de poids dans la lutte contre le réchauffement climatique. “Cela fait des années que nous le demandons”, explique M. Moffet. “La guerre nous donne une raison supplémentaire d’arrêter le marché du pétrole. Il faudrait plutôt dépenser le budget militaire en énergie éolienne.”

Selon l’association ‘Rise for Climate’, la reconstruction des villes détruites entraîne également des émissions massives de CO2. “Quand cette guerre sera terminée, il y aura un désastre écologique”, selon M. Moffet. “La reconstruction d’Alep produirait 22 millions de tonnes de CO2. Il en sera de même dans des villes comme Mariupol”, selon lui.

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