“2018 ne peut être une année de campagne électorale permanente”

Charles Michel © BELGA/Thierry Roge

La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) ne veut pas que 2018 soit une année de campagne électorale permanente “pendant laquelle peu de mesures structurelles seront adoptées”. Par une campagne menée du 9 au 19 janvier sur les réseaux sociaux, le patronat belge entend rappeler aux ministres leurs responsabilités et les pousser à prendre de bonnes résolutions.

“La FEB a défini quatre priorités pour lesquelles les différentes autorités de notre pays doivent encore adopter des mesures cette année et la suivante.” Il est question de l’inadéquation sur le marché du travail, de la mobilité, de l’énergie et du pacte d’investissement.

Les premières personnes interpellées sont le Premier ministre Charles Michel et le ministre de l’Emploi Kris Peeters, avant le reste du gouvernement.

Ce mardi, la FEB a questionné Charles Michel sur la manière dont il entend continuer la mise en oeuvre du pacte d’investissement. “Le Pacte d’investissements est prioritaire en 2018! Plus d’investissements pour la mobilité, l’énergie et l’agenda digital #InvestInvestInvest”, a rapidement tweeté le Premier.

Kris Peeters est lui interpellé sur sa stratégie afin “d’aider les entreprises à pourvoir aux 130.000 emplois vacants”. Le vice-Premier a répondu en publiant une partie des mesures prises en la matière, le tout siglé par son parti, le CD&V.

“Par notre action, nous voulons lancer un appel au monde politique: ne laissez pas les manoeuvres de la particratie miner la politique et compromettre les succès engrangés. 2018 ne peut être une année de campagne électorale permanente”, souligne l’administrateur délégué de la FEB Pieter Timmermans. “Pour notre part, nous avons des propositions constructives pour chacun des thèmes proposés”, conclut-il.

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