Mestrallet en visite en grande pompe à Bruxelles

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C’était l’effervescence, ce matin, dans les deux tours GDF Suez du Boulevard Simon Bolivar à Bruxelles. Et pour cause : Gérard Mestrallet himself venait officiellement inaugurer les lieux, cinq ans après l’annonce du déménagement d’Electrabel de la Toison d’Or vers le quartier Nord.

Pelouse fraîchement tondue, hôtesses, estrade installée dans le hall joignant les deux tours : c’est que pour le personnel de Bruxelles, les occasions de rencontrer le n°1 sont plutôt rares.

Avant son speech officiel, Gérard Mestrallet avait pourtant décidé de rencontrer plus officieusement quelques représentants de la presse belge. Une discussion de près d’une heure et demie, à bâtons rompus. Mais évidemment “off the record”. Tout y est passé : de la décrépitude du marché de l’énergie en Europe aux objectifs du groupe Magritte (ndlr : ce regroupement des 10 CEO’s des plus importants groupes énergétiques privés européens, initié par Gérard Mestrallet en vue de reconstruire une politique énergétique européenne digne de ce nom), en passant par le dossier Alstom (saviez-vous que Mestrallet siège également au conseil d’administration de Siemens… ?) et les soucis techniques sur Tihange 2 et Doel 3.

A 65 ans, celui qui est entré en 1984 à la Compagnie de Suez et qui a été le véritable bâtisseur du groupe GDF Suez tel qu’on le connaît aujourd’hui (1er producteur indépendant d’électricité dans le monde, 81,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 et 147 200 collaborateurs dans le monde, tout de même) ne semble pas près de partir à la retraite. S’il prend exemple sur son ami Albert Frère, évidemment… il a encore quelques belles années devant lui.

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