LuxLeaks: des Diables Rouges dans le collimateur du fisc

Eden Hazard © Belga

Le fisc belge a ouvert une enquête sur les constructions fiscales luxembourgeoises de différents Diables Rouges, révèle mardi De Morgen. Il s’intéresse particulièrement aux démarches entreprises par Eden Hazard, Thibaut Courtois, Divock Origi et Kevin Mirallas.

Au mois de novembre dernier, le scandale financier du LuxLeaks avait mis en lumière des constructions grâce auxquelles de nombreux clients internationaux, dont d’importantes multinationales, avaient conclu des accords préalables très avantageux avec le fisc luxembourgeois.

Les différents Diables Rouges cités détiennent chacun une société luxembourgeoise, qu’ils utilisent, selon toute vraisemblance, pour y transférer leurs revenus publicitaires. En effet, seuls 20% de ces revenus sont taxés au Grand-Duché alors qu’en Belgique la totalité de ceux-ci est soumise à l’imposition.

Ces constructions fiscales sont, en elles-mêmes, parfaitement légales, mais pourraient coûter cher à Hazard et cie, explique un expert fiscaliste. “Auparavant, seul le conseil d’administration (des sociétés) devait se réunir au Luxembourg. A présent, le footballeur en question doit pouvoir prouver que la direction effective de la société se fait depuis le Luxembourg. Ce qui est, naturellement, beaucoup plus difficile (à démontrer).”

L’enquête de l’Inspection spéciale des impôts vise également les agents de joueurs et les clubs de football.

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