Une réforme a minima

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Après des jours de palabres, d’engueulades et de claquements de porte, la Vivaldi s’est accordée, juste avant la fête nationale, sur une réforme des pensions. Ce n’est pas du tout le “grand soir” annoncé mais un accord minimaliste. Il tient en trois mesures. D’une part, les conditions d’accès à la pension minimum ont été revues. Il faut toujours 30 ans de carrière (sur 45) pour y avoir droit mais une condition de travail effectif, calculée en jours de travail plutôt qu’en années, sera mise en place à partir de 2024. Il faudra au moins 5.000 jours de travail pour avoir accès à la pension minimum, soit 16 ans effectifs à plein temps ou 20 en 4/5e temps. Le seuil d’accès est abaissé à 3.120 jours pour ceux qui prestent moins (les mi-temps, par exemple). Cette condition sera allégée pour les travailleurs qui ont connu des périodes d’invalidité. De même, les jours de congé de maternité, d’allaitement et pour soins palliatifs ainsi que les périodes reconnues de situation de handicap compteront pour des jours effectifs. D’autre part, le bonus pension fait son retour, soit 30 à 40 euros nets en plus par mois pour ceux qui travaillent plus longtemps. Enfin, la Vivaldi va revaloriser les temps partiels dans le calcul de la pension. Une mesure pour gommer les inégalités hommes-femmes.

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