Une première rue perméable

© PG

Béton ou asphalte? Des klinkers perméables, ont répondu les autorités de Damme lorsqu’il a fallu refermer 800 m de voirie éventrés pour remplacer des câbles et des canalisations. Régulièrement utilisée par le secteur privé pour la réalisation de courts chemins d’accès ou de parkings, la technique n’avait encore jamais été appliquée sur une voie publique. L’ingénieur Philippe Vermeulen n’y voit pourtant que des avantages. “Les joints étant plus larges, les eaux de pluie ne s’en iront plus par les canalisations mais pénètreront dans le sol, ce qui est bon à la fois pour les arbres et l’environnement. Ayant à nouveau accès à l’eau, les racines des arbres ne chercheront plus à remonter à la surface et, dès lors, ne déformeront plus la chaussée. S’y ajoute qu’en milieu urbain, les eaux ainsi retenues exercent, en été, un effet rafraîchissant et que pareil dispositif n’est guère plus coûteux qu’un revêtement classique.” Le procédé a toutefois ses limites. Relativement fragile, il supporte mal les trafics trop denses ou trop lourds.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content