Une grosse mise à jour

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A l’heure où toutes les citadines pratiquent le downsizing qui consiste à réduire la cylindrée des moteurs pour limiter la consommation et les émissions de CO2, Toyota fait de la résistance. Le constructeur japonais installe sous le capot de son best- seller : un nouveau moteur 4 cylindres atmosphérique essence traditionnel de 110 ch qui fait l’impasse sur le turbo. Du coup, ceux qui sont habitués aux moteurs gorgés de couple dès les bas régimes devront réapprendre à conduire avec un couple de 136 Nm à chercher à 4.400 tours.

La ville convient parfaitement à cette Yaris où le 1,5 VVT-i fait preuve d’une bonne souplesse et se distingue par une absence de bruits et de vibrations. Dommage que la pédale d’embrayage manque de progressivité pour éviter les à-coups, voire de caler si vous n’accélérez pas suffisamment. Sinon, le nouveau moteur s’adapte fort bien au comportement serein de la Yaris. Inchangé, il offre toujours un niveau de confort appréciable malgré une certaine fermeté de suspension, un ressenti plaisant et un dynamisme de bon aloi avec le même reproche : un rayon de braquage trop large. Cette troisième génération de l’urbaine Toyota soigne aussi son look en bénéficiant d’un petit lifting. La face avant devient aussi agressive que celle de l’extravertie petite Aygo avec une calandre béante en croix et des optiques aux sourcils aussi froncés que ceux d’un samouraï. A l’intérieur, les évolutions bénéficient surtout à l’ergonomie. L’instrumentation est nouvelle et l’écran multimédia revu. Quant à l’habitabilité, elle reste correcte pour les passagers tandis que les bagages seront stockés dans un espace de 286 litres. Un rafraîchissement bienvenu pour que la Yaris puisse poursuivre sa belle carrière.

Christophe

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