Une évolution bienvenue

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Réputés pour leur confort et leur sens de l’accueil, les Citroën C4 Picasso (versions courte et longue, à cinq et sept places) doivent affronter une concurrence passablement rajeunie, à commencer par le dernier Renault Scénic.

Pour ne pas se laisser distancer, la marque aux chevrons a rafraîchi, elle aussi, ses monospaces. Les retouches esthétiques concernent surtout la face avant avec des feux antibrouillard dorénavant encadrés par des arches chromées et reliés par une large prise d’air horizontale.

A bord, la mise à jour est principalement d’ordre technologique. Le C4 Picasso enrichit son offre, selon les finitions, du régulateur de vitesse adaptatif, d’un système de surveillance des angles morts et de la reconnaissance des panneaux. Utile aussi, l’ouverture du hayon d’un balayage du pied sous le pare-chocs. La planche de bord, toujours assez massive, conserve deux écrans superposés. Le système d’info-divertissement via la tablette tactile 7 pouces a été renouvelé pour plus de fluidité. Mais plus intuitif ne veut pas dire plus rapide et il montre toujours une inertie qui altère son confort d’utilisation.

Dans l’habitacle, certaines choses n’ont pas changé et c’est tant mieux. On retrouve ainsi l’effet véranda procuré par le grand pare-brise et ses fins montants. Une bonne note également pour les sièges arrière coulissants permettant de moduler le volume du coffre entre 537 et 630 litres. Pour les gros rouleurs, le diesel BlueHDi150, performant et discret, reste le bon choix. Côté châssis, le C4 Picasso fait dans le moelleux tout en conservant un excellent maintien. Le confort est proche de la perfection et place le monospace Citroën comme l’un des meilleurs voyageurs de sa catégorie.

CHRISTOPHE

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