UK forever

Paul Weller © PG

En cette fin décembre/début janvier, sortent pratiquement en même temps deux disques signés de Britanniques assumant pleinement leur héritage post-Beatles. Le premier est du ressort de David Bowie (mort le 10 janvier 2016), baptisé Toy. Avec un groupe remarquable comprenant notamment la bassiste/chanteuse Gail-Ann Dorsey et le claviériste Mike Garson, Bowie réenregistrait au début des années 2000 une douzaine de ses titres, pour la plupart issus des années 1960. Des versions énergétiques qui révèlent combien le jeune David, même s’il n’avait encore aucun succès à l’époque, avait au moins déjà du flair. Jamais édité, l’album sort enfin en ce début 2022 sous différents formats. Aussi agréable, et même peut-être plus, l’album live de Paul Weller ( photo), accompagné du BBC Symphony Orchestra sous la direction du jeune chef Jules Buckley, est une splendeur. Le modfather y reprend quelques-uns de ses classiques, comme l’inoxydable Wild Wood, dans des arrangements avec cordes et plus, qui ne se contentent pas de jouer à l’enrobage mais replacent le talent de compositeur et de chanteur sur une ambitieuse planète sonore, intemporelle mais aussi tellement anglaise. Une réussite.

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