Sept fois sur dix, les jeux sont faits

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Dans près de trois quarts des communes flamandes, il existe un accord préélectoral, explique le politologue Johan Ackaert de l’université de Hasselt, qui analyse depuis des décennies ce phénomène. Depuis 1994, en effet, il interroge systématiquement les hommes et femmes politiques sur l’existence d’un préaccord électoral dans leur commune et obtient depuis cette date une réponse positive de l’ordre de 70 %. Ce pourcentage ne varie guère dans le temps et est sans doute, en réalité, plus élevé encore. Admettre que l’on a conclu un préaccord reste en effet socialement mal accepté. Tantôt oraux, tantôt écrits, quelquefois même scellés devant notaire, ces accords ne valent finalement pas grand-chose. ” Quarante pour cent des responsables locaux de parti admettent que ce type d’assurance n’a guère fonctionné et se sont retrouvés dans l’opposition “, analyse le politologue pour qui rendre publique avant tout scrutin l’existence de pareils accords serait faire preuve de maturité politique.

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