Romain Gary devant soi

© PG / GAËL MALEUX

Déjà présenté la saison dernière – notamment au Théâtre de Namur – le spectacle La Promesse de l’aube est tirée d’un roman autobiographique de Romain Gary paru en 1960 et adapté à deux reprises au cinéma. Il s’en écoula plus d’un million d’exemplaires. Héros de guerre, consul de France, époux de Jean Seberg, amateur d’identités multiples usant de divers pseudos – dont Emile Ajar, bien sûr -, celui qui se suicidera en 1980 à l’âge de 66 ans fut un véritable aventurier du 20e siècle. Il se raconte ici à la première personne, dans une sorte d’ouvrage itinérant qui traverse la Russie, la Pologne et bien évidemment la France, pays qui lui octroya la nationalité en 1935. Le metteur en scène Itsik Elbaz est lui aussi un oiseau voyageur. Ayant vécu en Israël et France avant de s’installer en Belgique, il a bien compris la nature protéiforme de Gary, dandy qui aimait davantage le danger que le vieillissement. Dans le rôle principal, Michel Kacenelenbogen ( photo), par ailleurs codirecteur du Théâtre Le Public à Bruxelles, fait d’ailleurs un Gary plausible.

Au Théâtre de Liège du 5 au 9 novembre, www.theatredeliege.be

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