Riyad et Moscou unis par la même stratégie

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Les principaux pays producteurs de pétrole pourraient peut-être reconduire la limitation de leurs productions de pétrole pour neuf mois supplémentaires, soit jusqu’en mars 2018. En tout cas, les deux premiers exportateurs mondiaux, l’Arabie saoudite et la Russie, se sont déjà mis d’accord sur une telle mesure. Il reste à convaincre les autres pays de l’Opep, toujours très divisés sur la question.

Pour rappel, à la fin 2016, l’Opep, suivie par la Russie et quelques autres producteurs, avait décidé de réduire les pompages dans l’espoir de faire remonter les cours – et donc de retrouver de meilleures recettes budgétaires. Cette limitation avait pris cours en janvier 2017 et ne devait durer que jusqu’en juin. Il s’agissait de retirer du marché 1,8 million de barils par jour sur une production mondiale frisant les 98 millions. Toutefois, les effets de cette mesure n’ont guère été probants. Mis à part une réaction lors de l’annonce, les prix pétroliers n’ont pas réussi à s’extirper de façon durable de la zone des 50 dollars autour duquel ils tournent. Pourquoi ? Parce que les producteurs américains de gaz de schiste en ont immédiatement profité pour extraire davantage.

Par Jean-Christophe de Wasseige

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