Rédactions sous pression

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La vitesse l’emporte sur l’exactitude de l’information, surtout en ligne, se désolent les porte-parole flamands au terme d’une enquête menée auprès de 130 entreprises, organisations et autorités de Flandre. Leur plus grand souci porte sur une information qui n’est guère contrôlée et une titraille racoleuse qui ne reflète pas vraiment le contenu de l’article qu’elle chapeaute. Ces communicants s’inquiètent de la manière dont les journalistes sont mis sous pression et de la méconnaissance du sujet dont ils parlent, plus d’un quart d’entre eux a en effet été journaliste avant de passer de l’autre côté de la barrière. Mais sont-ils mieux lotis aujourd’hui ? Ils doivent en effet rester accessibles, ce qui se traduit par des semaines de 40 à 50 heures pour deux tiers d’entre eux voire davantage (20%). Résultat : un sur trois à peine tient le coup plus de 10 ans. Ils ne sont pas toujours correctement informés non plus. Deux communicants interrogés sur trois avouent ainsi collecter l’information de manière informelle, au cours de discussions ou autour de la machine à café, par exemple. Une minorité seulement (24%) y a accès via un ” conseil de rédaction ” interne.

GUILLAUME CAPRON

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