Centrale de services à domicile (CSD): une livraison de bien-être chez soi

Aides familiales, infirmières et télévigilance ne constituent que quelques exemples de la large gamme offerte par l'ASBL. © PG

Permettre aux personnes en perte d’autonomie de vivre chez elles dans les meilleures conditions, voilà la mission que poursuit inlassablement la Centrale de services à domicile (CSD), à Liège.

La santé et le bien-être comme core business. Aides familiales, infirmières et télévigilance ne constituent que quelques exemples de la large gamme offerte par la CSD. Cette association sans but lucratif, membre du réseau Solidaris et dont des antennes sont présentes à Bruxelles et dans chaque province de Wallonie, accompagne les personnes âgées, malades, fragilisées souhaitant rester à leur domicile. Et ce en toute sécurité, dans le respect de leurs choix de vie et dans les limites des finances personnelles. Même le service de repas applique un prix proportionné aux rentrées, ce qui amène plus de la moitié des bénéficiaires à payer moins cher que les coûts de fourniture.

Nous nous assurons que nos services soient les plus abordables possible pour la majorité des citoyens, en appliquant dans la plupart des cas un tarif social, basé sur les revenus du bénéficiaire”, souligne Laurent Wenric, directeur général de la CSD Liège.

Culture de l’entraide

Plus de 620 collaborateurs pour le service d’aide aux familles, 120 infirmières pour les soins de quelque 20.000 patients, plus de 7.000 locations de matériel (lit médicalisé, chaise roulante, etc.), plus de 13.760 abonnés à la centrale de secours pour les appels d’urgence… Depuis sa création en 1985, la CSD Liège a beaucoup grandi, collaborant avec les CPAS, prestataires de soins et autres fournisseurs de services. Le tout, en surmontant d’impondérables obstacles tels que la pandémie.

Resté à l’arrière-plan, le secteur du domicile a pourtant joué un rôle déterminant durant cette période, tant pour le bien-être physique que psychologique des bénéficiaires. “Chaque heure prestée, c’est finalement du bien-être et parfois même du bonheur apporté à des gens qui en ont besoin“, rappelait le directeur général dans le rapport annuel 2021.

Assurément, dans une structure tournée vers les autres, bien-être et bienveillance doivent résonner jusque dans le management. Il tient ainsi à coeur de la direction de la CSD Liège de traiter ses employés aussi bien que ses “bénéficiaires et patients”, c’est-à-dire le mieux possible. “Peu importe le nombre d’années passées à user les bancs d’école, nous proposons des formations continues à l’ensemble de nos travailleurs. La plupart des activités étant locales, nous profitons d’une forte culture d’entraide, comme ce fut le cas durant les inondations de l’été dernier”, explique Laurent Wenric.

Problèmes (de) personnels

Avec la responsabilité sociale pour ADN et des investissements quotidiens dans les personnes, la Centrale de services à domicile revendique une culture d’entreprise inclusive et basée sur la diversité, fédérant des personnes de tout horizon et de différentes nationalités.

Se pose dès lors l’indécrottable question de l’équilibre entre aide et rentabilité. “L’objectif est de ne pas perdre d’argent et de s’assurer que les bénéfices des activités les plus rentables soient réinvestis dans des services qui le sont moins, pour pouvoir aider un maximum de monde”, concède le DG de la CSD liégeoise. Mais la direction mesure l’ampleur des défis sociétaux, notamment la croissance du nombre de personnes nécessitant des soins, de plus en plus complexes, alors que les métiers qualifiés souffrent de pénurie. Le projet de l’ASBL se montre bien structuré, avec un plan d’amélioration continue, de telle manière que des stratégies pour atténuer les risques à venir ont déjà été élaborées: adapter le niveau de service, optimiser les ressources, recourir aux technologies.

Partner Content