Les Néerlandais raflent tout notre or gris

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Née dans les tranchées de l’Yser (la viande était alors hors de prix), la croquette aux crevettes fait depuis quelques mois partie du patrimoine comestible de la Flandre. Mais pour combien de temps encore? “Les Néerlandais raflent tout”, s’indigne Christelle Dewaele, épouse de l’un de nos derniers pêcheurs côtiers. Pour 65 kilomètres de côte, il ne reste en effet que six chalutiers qui partent le soir et rentrent le lendemain pour vendre leurs produits. “Si l’endroit est bon, les Hollandais arrivent dès que nos pêcheurs sont partis et nettoient entièrement la zone”, se plaint-elle. Les navires néerlandais étant plus modernes et mieux équipés, la lutte est inégale. Pour survivre, nos pêcheurs réclament, d’une part, l’extension de trois à six milles nautiques de la zone réservée aux pêcheurs côtiers et, d’autre part, l’autorisation de pouvoir vendre une plus grande partie de leur pêche directement au consommateur.

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