Les machinations de Feipel & Bechameil

Martine Feipel (1975) et Jean Bechameil (1964) sont respectivement luxembourgeois et français. Ce couple à la ville comme dans la création artistique habite Bruxelles et collabore depuis 2008. Tous deux ont suivi l’enseignement d’établissements prestigieux, comme le Central St Martins à Londres ou les Beaux-Arts de Paris. Tous deux travaillent aussi bien la théorie que des formats volontiers spectaculaires. A la confluence de ces critères, l’exposition Automatic Revolution prend place dans le vaste rez-de-chaussée de la Patinoire royale bruxelloise avec une idée principale : ” s’emparer des symboles de notre modernité pour les confronter à cette nouvelle ère de l’automation (…), mis en mouvement dans un ballet automatisé “. Visuellement, les pièces profitent des larges dimensions de la grande nef pour déployer en toute liberté leur robotique ludique : des mécaniques comme celle de l’imposante oeuvre principale au centre de l’espace, de plus modestes créations accrochées au mur ou encore cette curieuse statue creuse sans visage. Ce ballet silencieux et automatisé évoque le mouvement perpétuel de machines détournées, sans que l’on sache très bien si l’énorme console qui domine la salle est elle-même une autre proposition artistique ou bien un simple dispositif d’alimentation électrique.

Les machinations de Feipel & Bechameil
© PG

Jusqu’au 28 mars à La Patinoire Royale-Galerie Valérie Bach. www.prvbgallery.com

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