Les Enfants de Cinecittà

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Nous sommes en Italie, dans les années 1950. Graziella, Antonio et Marco sont des amis d’enfance qui vont fuir la campagne dans laquelle ils ont grandi pour monter à Rome et tenter leur chance dans le septième art. Deux d’entre eux deviendront comédiens, le troisième réalisateur, troquant leurs noms pour des pseudonymes américains. L’écrivaine belge Thilde Barboni aime l’Italie. Et le cinéma. Et en particulier le cinéma italien de série B: les péplums en carton pâte et les westerns spaghettis qui ont fait rêver des kyrielles de spectateurs dans les années 1960 et 1970. Son dernier roman est un hommage bourré de tendresse aux réalisateurs et comédiens qui ont contribué à cet art de l’insouciance, sans autre ambition que de distraire le public. Son récit est pure fiction mais inspiré par l’histoire de cette parenthèse enchantée du cinéma italien et ces artistes déconsidérés et oubliés. Ces Enfants de Cinecittà est un joli roman, plein de nostalgie, qui ravira les fans du Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore.

Thilde Barboni, “Les Enfants de Cinecittà”, Editions Academia, 226 pages, 20 euros.

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