Le rêve brisé de Kim Clijsters

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Avait-elle vu trop grand? Sans doute. Rêvant de faire de Bree en Limbourg un haut lieu européen, voire mondial, du tennis, Kim Clijsters, alors au faîte de sa gloire, n’avait pas lésiné sur la dépense. Outre une école de tennis dirigée par Carl Maes, son ancien coach, le Kim Clijsters Sports & Health Club comportait un Energy Lab pour la mise en condition des sportifs ainsi qu’un court équipé de la technologie Hawk-Eye analogue à celle utilisée dans les grands tournois. L’intention était d’attirer à Bree des professionnels internationaux qui seraient venus y parfaire leur entraînement. Mais ils ne sont jamais venus et le vivier local était manifestement trop petit pour rentabiliser pareil investissement. Tous les exercices se sont clôturés dans le rouge, portant fin 2020 la perte cumulée à 3,4 millions d’euros. “Pareille hémorragie n’étant guère soutenable, fermer l’Académie dès le 1er juillet prochain était la seule solution”, déplore Ruben Clijsters, cousin de Kim, son actuel dirigeant.

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