Le pavillon moderne

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Ingénieur industriel en cons-truction, Bertrand Marot a travaillé pendant quatre ans en tant que gestionnaire de chantier. C’est durant cette période qu’il s’est rendu compte de la grosse perte de temps et d’argent provoquée par les différentes contraintes de cons-truction telles que le terrassement, les intempéries ou encore l’obligation d’être présent sur place quotidiennement. ” Ce dernier point me contrariait particulièrement pour des questions environnementales, explique l’entrepreneur marchois. J’ai donc décidé de créer des lodges – ou pavillons modulables et transportables – sur mesure et à la demande du client. ”

Véritable mix entre une ossature en bois et une structure métallique, le pavillon de Be-Lodge ressemble à un bâtiment à charpente en bois, à la différence qu’il peut reposer sur quatre pieds, ce qui facilite son transport. ” Be-Lodge est un produit belge que je conçois de A à Z : du plan à la construction en passant par le marketing “, précise Bertrand Marot. Son équipe est complétée par une designer et un bureau d’études.

Lancé à l’automne 2016, le produit a déjà séduit plusieurs clients, qui peuvent choisir le pavillon qu’ils désirent, en respectant les dimensions maximales de 50 m2 pour des raisons de transport. ” Le lodge est amené sur place en convoi exceptionnel et installé via une grue, reprend Bertrand Marot. C’est assez rapide ; je me souviens qu’on a installé un pavillon pour un kiné à 3 h du matin, et à 7 h, tout était réglé. ”

Cette annexe moderne peut se décliner sous toutes les formes : maison forestière ou touristique, magasin éphémère, galerie pour artistes… ” On a voulu insister sur le design épuré du produit pour lui permettre de se marier à beaucoup de cadres différents. On peut ainsi très bien imaginer placer un lodge à côté d’une maison en briques ou en bois, voire même en solo au fond du jardin. ” Le prix ? De 25.000 à 60.000 euros. Pour Be-Lodge, la prochaine étape est de pouvoir engager un ouvrier supplémentaire et passer à cinq employés avant 2020, avec l’objectif de vendre une cinquantaine de pavillons.

ÉMILIEN HOFMAN

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