Le Bel 20 de moins en moins belge

Johan Thijs, seul CEO belge parmi les sept entreprises les plus capitalisées. © belgaimage

La nomination de Guillaume Boutin au poste de CEO de Proximus, en remplacement de Dominique Leroy, fait encore reculer le nombre de Belges à la tête des entreprises du Bel 20. Nos confrères de L’Echo ont en effet relevé que, désormais, la moitié des patrons d’entreprise de l’indice phare de notre Bourse ne sont plus belges. Guillaume Boutin est, en effet, français et il rejoint la liste des CEO étrangers à la tête des sociétés cotées et reprises dans le Bel 20. Carlos Brito (AB InBev), Ralph Hamers (ING), Ian Gallienne (GBL), Ilham Kadri (Solvay) ou John Porter (Telenet) sont quelques-uns des étrangers qui dirigent nos grosses boîtes cotées. Surtout, sur les sept entreprises les plus capitalisées du Bel 20, seule KBC dispose d’un patron belge : Johan Thijs. A l’heure de la globalisation, cette internationalisation des grands patrons en Belgique n’a rien de très étonnant. Outre que la nationalité des patrons n’est visiblement plus une question fondamentale, cela peut s’expliquer par leur passé parsemé de reprises et de changements d’actionnaires mais aussi par leur présent et leurs activités toujours plus internationales. Cette tendance à l’internationalisation des grands patrons est en marche un peu partout en Europe. Sauf peut-être en France où les étrangers à la tête des fleurons du CAC40, qui en 2018 encore, se comptaient sur les doigts d’une main…

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