La Belgique, futur hub?

Tinne Van Der Staeten, ministre de l'Energie. © Belgaimage

Tinne Van der Straeten souhaite faire de la Belgique une plaque tournante du transit et de l’importation d’hydrogène renouvelable. Le conseil des ministres a approuvé son plan.

L’hydrogène est sur toutes les lèvres en Europe. Il offre, en effet, des solutions durables très intéressantes dans l’optique de la décarbonation de nos économies. Il peut être produit par électrolyse de l’eau au départ de l’électricité issue de moyens renouvelables comme l’éolien. Il est de ce fait un élément de stockage très intéressant de cette électricité. Son utilisation fait aussi sens dans les transports grâce à sa production d’électricité via la pile à combustible ou comme base de carburants alternatifs. C’est donc une solution durable d’avenir notamment pour décarboner l’industrie lourde et la Belgique entend ne pas rester à quai. Pas en tant que gros producteur mais en tant que plaque tournante européenne du transit et de l’importation d’hydrogène vert. Comme elle peut déjà l’être via Fluxys pour le gaz naturel.

A cet effet, Tinne Van der Straeten, la ministre fédérale de l’Energie, a mis au point une stratégie hydrogène qui vient d’être validée par le conseil des ministres. Elle vise à développer une filière hydrogène belge et repose sur quatre piliers: hub d’import et de transit, leadership dans les technologies de l’hydrogène, création d’une dorsale belge d’une bonne centaine de kilomètres destinée à stimuler le marché interne et opérationnelle dans les cinq ans, encouragement de toutes les parties prenantes belges et limitrophes à unir leurs compétences. Selon les experts cités par la ministre, une telle filière pourrait créer 10.000 emplois et générer pour un milliard d’euros de valeur ajoutée et nous permettre d’épargner près de deux milliards de tonnes de CO2.

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