La beauté du Net

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” Je me suis toujours considéré comme un littéraire quand j’étais gosse, mais j’adorais l’électronique “, explique Steve Jobs en préambule de cette remarquable analyse de l’évolution du numérique dont le fil conducteur est, selon l’auteur, la beauté. ” J’ai toujours été frappé, écrit-il, par le fait que la plus authentique créativité de l’ère numérique est venue de ceux qui étaient capables de connecter les arts et les lettres. ” A commencer par Ada Lovelace (1815-1852), fille de Lord Byron, considérée comme la première programmeuse de l’histoire et dont le nom du langage de programmation Ada perpétue la mémoire. Elle fut la première à avoir l’intuition que les chiffres sur les rouages de la ” Machine à différences ” inventée par son ami Babbage ” pouvaient représenter autre chose que des quantités mathématiques “. Permettre de gagner aux courses, par exemple. Ce qui précipitera sa ruine…

Walter Isaacson, ” Les innovateurs “, éditions JC Lattès, 862 p., 10,15 euros.

Par Guillaume Capron

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