L’A321XLR, star du Bourget

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Airbus a battu Boeing lors du Salon du Bourget. Le consortium a engrangé une bonne centaine de commandes supplémentaires, notamment de la nouvelle pépite de la famille A320.

La semaine dernière, le salon aéronautique du Bourget a confirmé le ralentissement observé depuis le début de l’année. Un coup de mou dû à la hausse des prix du kérosène mais aussi au contexte économique très tendu entre les Etats-Unis et la Chine. Quelque 655 commandes et engagements d’achat ont été enregistrés cette année au salon français contre 897 lors de sa précédente édition en 2017. Comme attendu, c’est Airbus qui a le mieux tiré les marrons du feu. Le consortium a engrangé 363 commandes, engagements d’achat et options, contre 292 pour Boeing. L’écart est plus net encore si on ne tient compte que des commandes fermes : 149 à 20 !

Sans doute aucun, la star du salon fut l’A321XLR, le dernier-né de la famille des A320. Airbus y pousse la logique qui a conduit à la création du Neo ( photo) un cran plus loin. L’A321XLR est un avion monocouloir capable de faire du long-courrier et de transporter 220 passagers pendant 10 heures et sur 8.700 kilomètres. Un avion qui ouvre des perspectives économiques intéressantes pour les vols transcontinentaux et transatlantiques : plus facile à remplir, plus économe en carburant (30%) et, donc, plus rentable que des bicouloirs traditionnels. De quoi, notamment, relier la côte Est américaine depuis l’Europe à des prix très intéressants. Sur ce segment d’avenir, Airbus a, au minimum, deux ans d’avance sur Boeing qui, empêtré avec son 737 MAX, n’a pas confirmé le lancement du futur 797.

Malgré tout, Boeing a fait mieux que se défendre. A la surprise générale, le constructeur américain a sorti une promesse d’achat d’IAG (British, Vueling, Iberia, Aer Lingus et Level) portant sur 200 737MAX. Un choix étonnant vu le contexte et compte tenu du fait que la flotte moyen-courrier d’IAG est très majoritairement composée d’A320. Une promesse qui devra évidemment être confirmée, d’autant que Guillaume Faury, le nouveau CEO d’Airbus, se dit prêt à faire une contre-proposition…

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