Kérozène

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Si vous faites partie des 300.000 lecteurs de La vraie vie, le premier roman de la Belge Adeline Dieudonné qui, fin 2018, avait raflé tous les prix, vous n’aurez aucun mal à reconnaître son style “coup de poing” à nouveau à l’oeuvre dans Kérozène. Ce second roman met en scène une dizaine de personnages. Cadavre ou vivants, humains ou cheval, ces personnages, un par chapitre, s’appellent Monica, Chelly, Julianne, Julie, Joseph, Victoire (I et II), Antoine, Loïc, Gigi, Red Apple (ça, c’est le cheval), Olivier, Alika, et Sébastien. Tous ont pour point commun de converger à 23h12, un jour lambda, vers cette pompe à essence lambda où Monica décide d’enjamber le garde-fou. Dans ces histoires, l’écriture efficace et décomplexée d’Adeline Dieudonné s’en donne à coeur joie, distribuant pour chacun les petites et grandes souffrances de la vie. C’est loufoque, trash et réaliste à la fois, même si le caractère éclaté de l’ouvrage nous a parfois laissée dubitative.

Adeline Dieudonné, Kérozène, L’Iconoclaste, 257 pages, 20 euros.

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