Journal de gestes

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En cette année 2020, l’auteur d’origine hainuyère (Mons) Carl Norac est devenu notre Poète National/Dichter des Vaderlands pour deux ans. Ce titre, déjà porté avant lui par Charles Ducal, Laurence Vielle et Els Moors, lui confie la belle et grande responsabilité de promouvoir la poésie belge à travers tout le pays et au-delà. L’occasion aussi de (re)découvrir Carl Norac et ses grands textes, primés à de très nombreuses reprises et traduits dans le monde entier. En 20 ans de carrière, cet auteur qui refuse les catégorisations inutiles entre littérature jeunesse et littérature ” pour adultes ” a écrit plus de 80 livres de contes ou de poésie, traduits à ce jour en 47 langues, dont le best-seller Les mots doux avec Claude K. Dubois. Alors que les éditions suisses La joie de lire viennent de faire paraître Vent d’hiver, des ” petites histoires pour réchauffer les jours de froids ” avec Gerda Dendooven à l’illustration, les éditions belges Maelström lui consacrent un bookleg (un livre à petit prix) dont voici un extrait pour embellir votre journée : On me dit que nous vivons en pure perte, que nous voyageons sans but, que les serments d’amour amoncelés ouvrent leurs mots à la poussière, que l’ivresse du vin dure un seul instant. Je ne réplique rien à ces prétendues vérités. (…) Je ne sais pas si la nuit est bonne, si le jour est profitable, si les pensées des morts et les conseils des vivants écorchent les nuages au-dessus de moi, mais je m’en vais. Rien de ce que je connais ou qui naquit en silence ne me quittera si j’avance “.

Carl Norac, ” Journal de gestes “, Maelström, 55 pages, 3 euros.

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