Jean Gandois et son rapport

© Getty Images

Jean Gandois est décédé vendredi dernier en Sologne (France) où il résidait. Il était âgé de 90 ans. Chez nous, ce capitaine d’industrie est resté l’homme du rapport Gandois. Au début des années 1980, le gouvernement belge charge en effet le Français d’un plan de redressement de Cockerill-Sambre. Un redressement spectaculaire mais qui ne dure pas. Si Jean Gandois permet ainsi de prolonger l’existence de la sidérurgie liégeoise, il ne la sauve pas. En outre, ce redressement s’accompagne d’un très lourd coût humain avec 7.000 emplois supprimés sur 15.000. Après Cockerill, Jean Gandois occupa le poste de CEO de Pechiney de 1986 à 1994 tout en demeurant président du CA de Cockerill-Sambre et administrateur des Forges de Clabecq et de la Société générale de Belgique. Il fut aussi président du patronat français.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content