Fabrice Lamproye, cofondateur du Reflektor

© Ph.Cornet

Depuis quatre ans, le Reflektor accueille au coeur de Liège des concerts dans une belle salle de 600 places. Un premier bilan ?

Il est très positif en termes de fréquentation, voire mieux que ce que l’on imaginait, avec une moyenne de 400 personnes à chacun des 150 concerts à l’année. On est éclectique et, selon les styles, on attire aussi des spectateurs venus des Pays-Bas, d’Allemagne et de Flandre. La tranche d’âge est très jeune lors des événements hip-hop, mais plus large avec le pop-rock.

Le quartier où vous êtes implanté, à la sortie du Carré, a-t-il changé suite à votre présence ?

Je le pense. Même si devant le Reflektor, la place Xavier-Neujean attend encore son lifting 100% piétonnier. Mais avec les cinémas Grignoux pas très loin et notre voisine La Cité Miroir avec laquelle nous collaborons, le quartier est devenu plus sécurisant, plus vivant qu’auparavant, sans qu’il y ait des problèmes avec les riverains. Sur cette place qui pouvait être un peu glauque, notamment avec des problèmes de racket, on a amené une présence rassurante.

Votre trimestre de rentrée est chargé. Des suggestions ?

Les agents des artistes nous font pas mal de propositions, notamment en ce qui concerne le hip-hop émergent. Mais je voudrais souligner le travail en matière de jazz qui prépare d’une certaine façon notre festival annuel en mai. Et puis je me réjouis de la venue de TaxiWars, le groupe de Tom Barman et Robin Verheyen le 11 novembre, de la révélation Hubert Lenoir le lendemain et, avant cela, des vétérans punk-funk anglais A Certain Ratio le 24 octobre.

www.reflektor.be

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