Doublé féminin

Voici une double histoire à la belge, ou presque: on parle bien de deux Bruxelloises, mais la seconde a tout de même la nationalité suisse…. Karin Clercq et Stéphanie Blanchoud: l’une blonde cendrée et mèche dans le vent, l’autre brune un rien garçonne manquée. En ce début 2023, elles font l’actualité grâce à leur double profil de chanteuse-actrice. Du 18 au 23 janvier, la première propose le spectacle J’ai oublié d’être un homme au Centre culturel d’Auderghem, avec sa complice pianiste Grazyna Bienkowski. Soit “des mots qui claquent et qui caressent, qui nous amènent au plus profond de nous-mêmes” par le truchement des verbes de femmes, ceux notamment de Marceline Desbordes-Valmore, Liliane Wouters ou encore Taslima Nasreen. Karin Clercq s’installera ensuite du 2 au 17 février à La Nef de Namur, lieu de culte désacralisé, avec Irrévérencieux, show musical se voulant délirant non seulement dans son architecture sonore mais aussi dans son propos. On y évoquera en effet le vécu d’une famille de pompes funèbres… Quant à Stéphanie Blanchoud, elle est depuis le 11 janvier sur les grands écrans via La Ligne, film de la réalisatrice franco-suisse Ursula Meier. Elle y partage l’affiche aux côtés de Valérie Bruni-Tedeschi et Benjamin Biolay avec lequel elle a d’ailleurs enregistré un duo susurré pour la bande originale du film. Et ce printemps, le public pourra encore apprécier son talent quand sera diffusée la troisième et probablement dernière saison de la série Ennemi public, dont Stéphanie campe le personnage principal. A noter que les deux premières giclées d’épisodes de ce feuilleton librement inspiré de l’affaire Dutroux, coproduit par la RTBF et déjà vendu dans une cinquantaine de pays. sont actuellement visibles sur Netflix.