Doel, vers la résurrection?

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Après avoir voulu le rayer de la carte, le gouvernement flamand vient de commander une étude pour déterminer si le village fantôme de Doel, renommé pour ses maisons délabrées, ses graffitis et son street art, peut éventuellement retrouver des habitants. Il en reste tout au plus une dizaine contre 1.500 dans les années 1970. Le calvaire de ce village des Polders a commencé dans les années 1960 avec les premiers projets d’extension du port d’Anvers, remisés 10 ans plus tard. Dans les années 1990, de nouveaux plans sortent des tiroirs. Et en 1998, le gouvernement flamand décide que Doel doit disparaître. S’ensuivent 20 années de résistances, de batailles juridiques et de démolitions arbitraires. Puis le vent a tourné. En 2019, le gouvernement flamand revoit une nouvelle fois ses plans: l’extension du port d’Anvers sera moins importante que prévue. Désormais, une étude doit déterminer si le village peut redevenir habitable en dépit du voisinage immédiat d’un terminal pour conteneurs qui fonctionne 24 heures sur 24.

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