Des Américains au secours de De Lijn

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La rentrée scolaire a été pénible pour De Lijn et les quotidiens ont multiplié les articles décrivant le calvaire d’élèves de l’enseignement spécialisé victimes de trajets exagérément chronophages (jusqu’à huit heures par jour) avec des départs à cinq heures du matin et un retour à la maison au-delà de 22 heures. Ces problèmes, récurrents en début d’année scolaire, seront, c’est promis, supprimés dès la rentrée prochaine. Les habitats situés dans des zones très rurales où l’organisation de transports publics n’est guère rentable ont toujours posé problème. D’où l’idée d’offrir des transports personnalisés via une centrale de mobilité. N’y parvenant pas elle-même, De Lijn a finalement lancé un appel d’offres remporté, moyennant 100 millions d’euros, par la société américaine VIA, déjà active dans une vingtaine de pays. Des contestations entre soumissionnaires ayant entraîné quelque retard, ce nouveau système, initialement prévu pour entrer en service au 1er janvier de l’année prochaine, ne devrait pas être opérationnel avant 2023.

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