Des ambitions au sommet

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Son nom est celui du plus haut col des alpes italiennes et de sa célèbre route en lacets. Pour son premier SUV, Alfa Romeo annonce la couleur. Le Stelvio entend combiner l’élégance et l’esprit sportif qui font l’ADN de la marque.

Malgré une longueur de 4,69 m, les stylistes ont évité les lourdeurs et adroitement intégré les gènes familiaux comme la calandre à trois lobes. Sa silhouette joliment proportionnée peut rallier un maximum de suffrages. Pour asseoir le Stelvio sur le bitume, les voies ont été élargies tandis qu’une assiette piqueuse suggère la performance. Economie d’échelle oblige, les liens de parenté avec la Giulia sont nombreux mais moteurs, suspension, partie arrière, capot et étriers préfèrent l’aluminium. A 1,6 tonne, notre Stelvio 2.2 diesel d’essai à transmission intégrale avoue ainsi 185 kg de moins que ses concurrents Mercedes GLC ou Audi Q5.

Sitôt les premiers virages abordés, l’agilité et l’absence de roulis dont fait preuve l’engin surprennent. Ce SUV obéit au doigt et à l’oeil et on retrouve le comportement enjoué de la Giulia. Il gagne même une qualité : une insonorisation plus soignée. Les suspensions ont bien été durcies pour compenser la hauteur supérieure du SUV mais cela altère à peine le confort qui demeure du meilleur niveau. Le moteur offre, quant à lui, une belle santé. Les 210 ch sont réellement présents et son allonge permet de doubler sans crainte. Bien plein en bas, il combine souplesse et punch tout au long du compte-tours. A bord, le conducteur retrouve l’univers de la berline. Certains assemblages restent perfectibles mais la qualité de fabrication s’est bonifiée pour se rapprocher des standards allemands. Ce Stelvio sait jouer de ses charmes pour séduire.

CHRISTOPHE

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