De Bruxelles à Wellington, la brique flambe

Wellington.En Nouvelle-Zélande, les prix de l'immobilier ont bondi de 22,1% en un an. © Getty Images
Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

Tirés à la hausse par la crise sanitaire, les prix de l’immobilier augmentent fortement. Partout dans le monde.

Jamais les prix de immobilier n’ont connu, depuis 15 ans, une telle hausse. Et pas uniquement en Belgique. Dans le monde entier, ils augmentent fortement. Durant l’année qui vient de s’écouler, entre fin mars 2020 et fin mars 2021, les prix des logements ont en effet enregistré leur plus forte croissance depuis le quatrième trimestre de 2006, selon le Global House Price Index de Knight Frank qui compile les données en matière d’évolution des prix des maisons et des appartements dans 56 pays aux quatre coins de la planète.

De la Nouvelle-Zélande au Canada en passant par le Luxembourg et les Pays-Bas, les prix immobiliers ont progressé de 7,3% en moyenne. Au premier rang figure la Turquie où les prix des logements ont bondi de 32%. Suivent ensuite la Nouvelle-Zélande (+22,1%), le Luxembourg (+16,6%), la Slovaquie (+15,5%) et les Etats-Unis (+13,2%). Avec une augmentation de 5,7%, la Belgique occupe la 31e place du classement, devant l’Italie en 49e position (+ 1,6%) tandis que l’Espagne, où nombre de Belges possèdent une résidence secondaire, arrive bonne dernière avec des prix en recul (- 1,8%).

De Bruxelles à Wellington, la brique flambe

Cette folie de l’immobilier résidentiel s’explique bien évidemment par un contexte de taux d’intérêt qui restent particulièrement bas. Mais aussi par une augmentation de l’épargne forcée des ménages aisés en raison du covid et de nouvelles exigences en termes de types de biens (jardin, etc.). “Avec 13 pays où les prix ont augmenté de plus de 10% en un an, on peut parler de bulles immobilières post-pandémiques”, soulignent les experts de Knight Frank.

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