Capital humain

GRANDES ENTREPRISES: JEAN-FRANCOIS HERREMANS ET THOMAS VAN EECKHOUT, Co-CEO D'EASI " Notre objectif à l'horizon 2025 vise à doubler le nombre de nos collaborateurs. " © PG

Basée à Nivelles, la société informatique Easi ambitionne de poursuivre son développement en Belgique avec l’objectif de s’imposer dans les cinq ans qui viennent dans d’autres pays.

Fondée en 1999 par Salvatore Curaba, Easi est aujourd’hui un solide acteur informatique sur le marché belge et enregistre ces dernières années une croissance annuelle de l’ordre de 15%. En 2018, son chiffre d’affaires s’est élevé à quelque 34 millions d’euros contre une vingtaine en 2014. Aujourd’hui, Easi emploie 250 personnes qui se répartissent en Belgique, outre son siège social nivellois, sur quatre sites : Gand, Louvain, Genk et Liège. Par ailleurs, le groupe brabançon est également présent aux Pays-Bas, au Grand-Duché de Luxembourg et à Paris. Mais cette présence est encore discrète pour le moment. ” C’est l’un de nos deux principaux défis dans les cinq ans qui viennent : arriver à nous imposer dans d’autres pays, intervient Jean-François Herremans qui gère dorénavant, en compagnie de Thomas Van Eeckhout, les destinées d’Easi. L’autre étant de continuer notre recrutement et d’arriver à dénicher les bons profils. ”

Vision dynamique

Société informatique, Easi édite et distribue ses propres solutions de gestion. Pointons notamment son logiciel de gestion comptable, Adfinity, ou encore SmartSales, son application pour les représentants et les équipes de vente. Par ailleurs, elle propose également des solutions de cloud. ” Nos solutions sont standard, précise Jean-François Herremans, mais avec un degré de customisation important. Si elles ne sont pas spécifiques, elles sont adaptables à l’environnement et aux contraintes du client et peuvent s’imbriquer avec ses solutions. ” La forte croissance que connaît Easi ces récentes années est inscrite dans l’ADN de l’entreprise, selon son co-CEO : ” Nous avons développé une mentalité où nous nous efforçons toujours d’aller plus haut, en cherchant en permanence de nouvelles opportunités et en ciblant des gros clients potentiels. Notre objectif pour 2025 vise à doubler le nombre de collaborateurs et à être actifs dans de nouveaux pays”. Outre des bureaux aux Pays-Bas et au Luxembourg, Easi a pris une participation dans une société suisse, Soluware, qui distribue ses logiciels Adfinity et SmartSales. ” Le but est de développer cette entreprise afin qu’elle assure la promotion de nos produits. A terme, nous souhaitons dupliquer ce modèle dans d’autres pays, ajoute-t-il. Nous avons ainsi récemment prospecté le marché canadien. ”

Si elle n’est pas une entreprise libérée, Easi offre cependant la particularité d’avoir un actionnariat participatif. En d’autres termes, les employés, s’ils le souhaitent, peuvent acquérir des parts de l’entreprise. ” Cela induit un effet indéniablement positif, poursuit Jean-François Herremans. Les employés travaillent réellement pour leur entreprise et sont autant de locomotives pour celle-ci. C’est une forme de reconnaissance d’autant que ce sont eux qui sont responsables de notre croissance et de notre succès. Sans ce capital humain, nous ne sommes rien. ” Un mode de management participatif qui a séduit récemment le jury de ” L’Entreprise de l’Année ” organisée par EY, BNP Paribas Fortis et nos confrères de L’Echo et lui a permis de décrocher le trophée. Par ailleurs, l’année dernière, Easi a été désignée pour la cinquième année consécutive ” meilleur employeur de Belgique ” pour les entreprises occupant moins de 500 collaborateurs. A ce prix ” Best Workplaces ” décerné par la Vlerick Business School et au titre d’ ” Entreprise de l’Année “, vient donc s’ajouter celui d’ambassadeur Gazelle. Gageons que cette distinction ne sera pas la dernière.

Capital humain

Gazelles du Brabant wallon

Gazelles du Brabant wallon

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content