Airbnb, partenaire du CIO

Thomas Bach, président du CIO, et Joe Gebbia, cofondateur d'Airbnb, lors de l'annonce du partenariat. © BELGAIMAGE

La plateforme américaine a signé un partenariat de neuf ans avec le Comité international olympique, soit cinq éditions des Jeux. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour Paris.

C’est un joli coup pour Airbnb quelques mois avant son entrée en Bourse. La plateforme de location de logements vient de faire son entrée dans le cercle très fermé des top sponsors du Comité international olympique. Airbnb rejoint 13 entreprises dont Coca-Cola, Alibaba, Samsung, Toyota, Panasonic ou encore Procter & Gamble. Allianz devrait le rejoindre, elle, en 2021. Airbnb a signé un partenariat, estimé à 500 millions de dollars, avec le CIO pour une durée de neuf ans. Cela correspond à trois Jeux olympiques d’été (Tokyo 2020, Paris 2024 et Los Angeles 2028) et deux d’hiver (Pékin 2022 et Milan-Cortina d’Ampezzo en 2026). Le partenariat inclut également des droits de commercialisation pour le Comité international paralympique et ses Jeux ainsi que pour les JO de la Jeunesse. Cet accord porte d’abord sur le développement d’une solution d’hébergement complémentaire à l’hôtellerie, entre autres, pour les familles des athlètes. Tant le CIO qu’Airbnb évoquent un partenariat durable qui permettra de limiter la construction de nouvelles infrastructures d’accueil et de générer des revenus pour les communautés locales. Un aspect durable et environnemental qui est au centre des préoccupations du CIO. Mais ce n’est évidemment pas tout. Il est aussi prévu qu’Airbnb développe une offre d'” expériences olympiques ” qui permettront aux athlètes de disposer de revenus supplémentaires. Un accord servant les objectifs d’Airbnb qui vise le milliard de transactions en 2028.

Evidemment, cet accord ne plaît pas à tout le monde. A commencer par Paris qui, comme Barcelone ou New York, ne voit pas Airbnb d’un très bon oeil et cherche à limiter son influence, voire à l’interdire dans certains quartiers de la capitale. Voilà un dossier délicat à gérer pour le comité d’organisation qui avait déjà dû renoncer au sponsoring de Total sous pression de la mairie qui souhaite des JO irréprochables sur le plan environnemental.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content