3 questions à

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Dries Laheye, bassiste du groupe belge de nouveau jazz STUFF

Votre quintet sort un troisième album, “T(h)reats”, intégralement instrumental. Toujours dans une tradition d’improvisation?

Oui, on peut considérer que la moitié du disque ( distribué par N.E.W.S, Ndlr) a été enregistré de cette manière. On improvise, puis on passe pas mal de temps sur le mixage des instruments: la basse, les claviers, la batterie, le sax et aussi les platines de notre DJ. Notre idée de la musique est toujours de rester dans une certaine zone de danger . Y compris en concert: on établit une liste de morceaux qui peut changer au gré des humeurs et des circonstances, de la vibration du public. Un signe aux autres musiciens et on enchaîne sur l’imprévu…

Votre musique est hautement cinématographique, inventive et métissée au-delà du jazz!

Il y a chez nous de l’électronique, du groove et d’autres sources d’inspiration. On revendique d’être hybride. Ce n’est pas pour rien que notre nom de groupe vient du titre d’un morceau de Miles Davis, sur son album Miles In The Sky, paru en 1968. L’un des premiers morceaux qui utilisait le clavier électronique Fender Rhodes. Si STUFF était un film, ce serait peut-être Jackie Brown de Tarantino ( rires).

Pour votre album précédent, vous aviez signé avec le prestigieux label anglais Gondwana Records, qui poussait votre carrière à l’international.

Oui, mais le Brexit, puis le corona, semblent avoir tout arrêté pour l’instant. On espère revenir sur scène à l’automne en Belgique. On en a besoin.

www.stuffmusic.bandcamp.com

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